L’évolution du web

Du web 1.0 au web 4.0

Buzz word ou réalité? Les différentes appellations du web font couler pas
mal d’encre. Faisons un bref arrêt sur image! *1. Un web évolutif* En
parcourant la toile, je retrouve de plus en plus souvent les notions de web
3.0, voire même 4.0! Et si tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit là
des prochaines phases de l’évolution d’un seul et même web, les avis sont
loin de converger quant à la chronologie ou aux concepts et technologies
propres à chaque étape. Mais une chose est sûre: l’accélération remarquable
de cette évolution est d’autant plus interpellante que je constate, dans la
pratique, que bien des PME peinent à intégrer la seule notion de web 2.0! Il
m’a donc semblé utile de défricher ce terrain afin de vous aider à mieux
comprendre les enjeux et l’importance de cette transformation, ainsi que
son impact sur la manière de gérer votre business. *2. A quoi correspondent
les différentes phases de cette évolution?* Le web est sans nul doute une
technologie majeure du 21ème siècle. Et si sa nature, sa structure et son
utilisation ont évolué au cours du temps, force est de constater que cette
évolution a également profondément modifié nos pratiques commerciales et
sociales. Pour mieux comprendre les enjeux et les différentes phases de
cette évolution, je me suis livrée pour vous à un exercice de synthèse, qui
ne se veut en aucun cas exhaustif, mais qui devrait vous fournir quelques
clés de compréhension.

– Le *web 1.0*, encore appelé *web traditionnel*, est avant tout un web
statique, centré sur la distribution d’informations. Il se caractérise par
des sites orientés produits, qui sollicent peu l’intervention des
utilisateurs. Les premiers sites d’e-commerce datent de cette époque. Le
coût des programmes et logiciels propriétaires est énorme et l’explosion de
la bulle dot.com, en 2000, remet en question cette approche de la toile.

– Le *web 2.0, *ou *web social*, change totalement de perspective. Il
privilégie la dimension de partage et d’échange d’informations et de
contenus (textes, vidéos, images ou autres). Il voit l’émergence des
réseaux sociaux, des smartphones et des blogs. Le web se démocratise et se
dynamise. L’avis du consommateur est sollicité en permanence et il prend
goût à cette socialisation virtuelle. Toutefois, la prolifération de
contenus de qualité inégale engendre une infobésité difficile à contrôler.

– Le *web 3.0*, aussi nommé *web sémantique*, vise à organiser la masse
d’informations disponibles en fonction du contexte et des besoins de chaque
utilisateur, en tenant compte de sa localisation, de ses préférences, etc.
C’est un web qui tente de donner sens aux données. Cest aussi un web plus
portable et qui fait de plus en plus le lien entre monde réel et monde
virtuel. Il répond aux besoins d’utilisateurs mobiles, toujours connectés à
travers une multitude de supports et d’applications malines ou ludiques.

– Le *web 4.0*, évoqué par certains comme le *web intelligent*, effraie
autant qu’il fascine, puisqu’il vise à immerger l’individu dans un
environnement (web) de plus en plus prégnant. Il pousse à son paroxisme la
voie de la personnalisation ouverte par le web 3.0 mais il pose par la même
occasion de nombreuses questions quant à la protection de la vie privée, au
contrôle des données, etc. C’est un terrain d’expérimentation où tous ne
sont pas (encore) prêts à s’aventurer!

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