Focus sur les beaux arts numériques

Vous connaissez ma passion pour les nouvelles technologies mais aussi pour l’art qu’il soit plutôt classiciste comme foncièrement contemporain. Petite trouvaille du jour : la part belle est donnée aujourd’hui à ce qu’on l’on a coutume d’appeler l’art numérique. Largement répandu dans les biennales d’art contemporain à travers le monde et ce depuis les années 80, il est en passe d’exploser et de mener une véritable petite révolution parmi les artistes de tous bords. Décryptage de ce phénomène grandissant qui pourrait bien m’encourager à explorer mes talents cachés…

« Plongée dans l’art des nouveaux médias »

Dans une société constamment connectée, ou PC, tablettes et Smartphones permettent de créer, photographier et filmer à l’envie, l’idée d’en faire un outil artistique a fait son petit bonhomme de chemin.

Ce mouvement prend la suite d’artistes réputés comme Nam June Paik. Ce dernier, bien connu pour l’utilisation massive de la vidéo pour son expression artistique n’est finalement plus tout jeune. Il s’inscrit dans la lignée de courants cherchant à se démarquer par une création inattendue plaçant le spectateur au cœur de l’œuvre tout en l’invitant à interagir.

« L’idée comme matière première »

Avec l’apparition et la diffusion de ces nouveaux médias, force est de constater que ce n’est plus la technicité de l’œuvre qui est applaudie mais bel et bien l’idée première qui a conduit à cette réalisation. Plus de pinceaux, plus d’ateliers…. Un peu de jugeote et d’imagination suffiront ! L’époque des toiles de Maîtres semble être révolue pour laisser la place au disque dur à transporter partout, véritable musée ambulant à agrémenter selon l’envie.

A la recherche d’une esthétique nouvelle, ces artistes nouvelle génération nous proposent donc une forme d’art sur fond de programmation numérique. La question qu’on est en droit de se poser est :

Que vont devenir les puristes et les aspirants à une forme d’art qui exige maniement de palette et technicité ?

Ces créateurs de monde investissent le domaine public, l’art devient donc une aventure esthétique à part entière version 3.0.

 

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