Si François Hollande se fait critiquer pour ses actions en tant que Président de la République Française, il est pourtant reconnu mondialement pour ses « hollanderies » et pour son analyse pertinente du cosmos politique duquel il se considère comme un fin connaisseur et un commentateur averti. Pour illustrer ce fait et révéler au monde entier son don, Hollande s’était aventuré à prédire les résultats des élections présidentielles américaines, en assurant que ce serait Hillary Clinton qui remporterait la majorité des voix. La suite de l’histoire, nous la connaissons déjà. ..
Une clairvoyance implacable
Suivant cette même ligne prédictive de visionnaire avéré, il avait osé se confier aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhome dans leur livre Un Président ne devrait pas dire ça sur son avis sur la primaire de la droite et avait déclaré « En fait, il n’y en aura que deux, Juppé et Sarkozy. Le Maire n’est là que pour être un troisième larron. Le Maire, c’est Montebourg, il se vendra le moment venu. Plus à mon avis à Juppé qu’à Sarkozy », avant de continuer et d’affirmer que « Fillon n’a aucune chance. Non pas parce qu’il n’a pas de qualités, il en a sans doute ; ni un mauvais programme, il a le programme le plus explicite ; non pas parce qu’il n’a pas de densité personnelle… Mais son rôle est tenu par Juppé. C’est-à-dire, pourquoi voter Fillon alors qu’il y a Juppé ? Il n’y aurait pas Juppé, je dirais, oui, sans doute que Fillon est le mieux placé pour disputer à Sarkozy l’investiture. Mais il se trouve qu’il y a Juppé. » Implacable, on vous dit.
Le miracle s’est produit : « Je n’en sais rien »
Bon, c’est raté pour Bruno Le Maire alias le « troisième larron », et raté encore pour Fillon. En revanche, s’il y a quelque chose que l’on ne pourra pas reprocher à Hollande, c’est bien de se remettre en question. Interrogé sur son pronostic à quelques jours de la primaire, il s’est fendu d’un « Je n’en sais rien ». Et heureusement, car Fillon a gagné le premier tour de loin, se permettant même le luxe d’éliminer Sarkozy de la course. Pourtant, les réseaux sociaux ont épinglé la tendanc haussière de Fillon qui compte d’ailleurs beaucoup de soutiens, beaucoup trop d’ailleurs pour quelqu’un « dont le rôle est mené par Juppé ».
Le candidat avait laissé vendredi dernier un message à ses soutiens via Facebook et son message a été vu plus de 186 000 fois… un carton ! Plutôt que François Hollande, le vrai indicateur de succès serait donc Facebook…