Afin de se démarquer de la rude concurrence, Google+ mise essentiellement sur les communautés et les collections pour sa refonte et pour le relooking de son interface. Décryptage…
Que la nouvelle ère commence !
Le nouveau Google+ a enfin été dévoilé, avec une interface revue et corrigée mais aussi améliorée, aussi bien sur le web que sur l’application mobile.
D’après le mastodonte, le réseau social lancé en 2011 a été considérablement simplifié et se focalise sur deux fonctionnalités primordiales : les Communautés et les Collections.
En effet, l’avenir du réseau social de Google est resté longtemps dans l’incertitude, puisque le géant américain cherchait à savoir quels étaient les principales fonctions qui le démarquent afin de capitaliser dessus. Finalement, après de longs mois de recherche, Google a annoncé avoir déterminé deux sections particulièrement populaires : les Communautés d’une part avec 1.2 millions de nouvelles inscriptions chaque jour et, d’autre part, les Collections, qui présentent de leur côté, des fonctionnalités similaires à Flipboard et Pinterest, visant à créer entre autres, des magazines thématiques avec uniquement le partage de liens ciblés.
Nouvelle interface : le pari gagnant ?
Concrètement, l’ensemble des internautes disposant d’un compte Google, à savoir deux milliards d’utilisateurs, ont un profil sur le réseau social du même nom, et dont la nouvelle interface n’est pas encore imposée. Cependant, les utilisateurs souhaitant passer au nouveau Google+ sont invités à le faire dès leur visite sur le site, avec la possibilité de revenir sur l’ancienne interface s’ils ne sont pas tout à fait à l’aise sur le nouveau format.
La nouvelle version est également conçue afin que les contenus se chargent plus vite et soient agréables à consulter sur les écrans de n’importe quelle taille, y compris mobiles.
Il est à noter toutefois qu’en mars dernier, Bradley Horowitz, vice-président de la section Streams, Photos et Sharing chez Google, avait confirmé les rumeurs selon lesquelles Hangouts, Photos et Streams seraient scindées en trois entités distinctes.