Je ne sais pas pour vous, mais il m’arrive parfois de me demander ce qui fait que je choisis tel ou tel lien à partager sur mes réseaux sociaux préférés. À savoir, suis-je réellement maître de mes partages ou bien suis-je l’instrument d’un objectif beaucoup plus sombre, mis en place par quelque force numérique maléfique ?
Le cerveau, maître de nos actions
Alors que les réseaux sociaux se développent et prennent une part toujours plus importante de notre quotidien (il faut bien le reconnaître, on est tous des accrocs… moi la première !), nous avons tous les mêmes réflexes et comportements quant aux divers « partages » et « likes » que nous proférons. En effet, si chaque individu pense avoir une utilisation bien à lui de Facebook et autres concurrents, il s’avère que dans les faits, nous sommes pour la plupart de vrais moutons de panurge !
En effet, une grande part de nos choix est décidée bien avant que nous nous connections. Pas de hasard en effet, quand on sait que l’empathie numérique, une notion encore peu comprise par les utilisateurs, mais bien exploitée pourtant, régit une grande partie de ce que l’on partagera, commentera, aimera.
Dans les faits, quelles actions ?
Ainsi, si l’on en vient à parler d’empathie numérique, c’est avant tout parce que, quand on voit un petit chaton réaliser diverses actions, on a tous tendance à s’écrier : « Oh, trop mignon ! » et il n’en faut pas plus pour vouloir faire voir le dit animal à l’ensemble de la planète. Aussi, une cause qui nous touche ne nécessitera pas beaucoup de temps pour être partagée.
Ainsi, tout est basé sur ce fonctionnement, les réflexes sont prédominants sur nos goûts. De plus, le sentiment d’appartenance rendra nos partages beaucoup plus fréquents.
Enfin, la première cause d’action sur les réseaux sociaux réside dans le sentiment de solitude que chacun ressent face à l’écran, qui lui-même est renforcé par un besoin d’approbation de son entourage virtuel, par un like ou encore mieux : un commentaire, qui entrainera un sentiment de plaisir, accompagné des pupilles dilatées et d’un bien être interne. Quand je vous parlais d’être accroc, ce n’était pas que pour la forme, voyez-vous ?